Lettre d’information n° 16 des Nouveaux professionnels de l’ICA
|
|
L’équipe de rédaction est heureuse de vous présenter sa première lettre d’information de 2021.
Dans ce numéro, nous souhaitons bon vent à la promotion sortante des Nouveaux professionnels et accueillons celle qui lui succède. Nous sommes six nouveaux professionnels, provenant des quatre coins du monde, qui partageons la même passion pour les archives et la gestion documentaire. D’ailleurs, nous vous invitons à nous contacter par courriel, Facebook ou Twitter pour nous faire part de vos propositions, de vos idées ou, tout simplement, pour nous dire « bonjour » : cela nous ferait très plaisir. Autre nouveauté : notre compte Instagram. Nous souhaitons en faire une plateforme participative où nous pourrons partager récits et informations sur le métier que d’autres nouveaux professionnels nous envoient. Vous souhaitez partager avec nous des informations sur vos projets et sur des fonds d'archives ? Taguez-nous @icanewprofessionals. Dans cette lettre d’information, vous trouverez une minibiographie de chaque membre de notre promotion, ce qui vous permettra de mieux nous connaître, et de découvrir notre mission et notre parcours professionnel.
Plus loin dans ce numéro, vous ferez la connaissance de Tom Wales qui nous racontera son expérience de la rédaction d’un mémoire sans sortir de chez lui. Vous trouverez aussi des informations sur des opportunités professionnelles ouvertes aux nouveaux professionnels. Enfin la promotion sortante du programme « Nouveaux professionnels » livrera de précieux conseils aux futurs nouveaux animateurs pour bien réussir l’organisation d’un atelier dans le cadre d’une conférence.
Des questions, des idées ou des suggestions ? N'hésitez pas à nous contacter. Nous avons hâte de vous lire !
Cordialement,
La promotion 2020/2021 du programme Nouveaux professionnels (Luz María, Zoe, Elisabeth, Francesca, Razan et Makutla).
|
|
|
Bienvenue à la promotion 2020/2021 du programme « Nouveaux professionnels » de l’ICA !
Forget Chaterera Zambuko
Les Nouveaux professionnels sortants profitent de cette occasion pour saluer et présenter la promotion 2020/2021. Cette dernière est composée d’un beau mélange de jeunes professionnels enthousiastes et très motivés, et dont la carrière dans le monde des archives et de la gestion documentaire s’annonce très prometteuse. Voici Elisabeth, Francesca, Makutla, Luz María, Razan et Zoe.
Elisabeth Klindworth est archiviste et travaille aux Archives du Land de Bade-Wurtemberg. Ses domaines de prédilection sont la conservation numérique et la gestion de données de recherche. Elle collabore actuellement à un projet de recherche visant l’optimisation de l’accessibilité des documents d’archives. Dans le cadre de son précédent poste aux Archives du Land de Bade-Wurtemberg, Elisabeth a fait partie de l’équipe chargée de la création et de l’exploitation du système d’archives numériques pour le Land de Bade-Wurtemberg dénommé « DIMAG ».
Francesca Mackenzie occupe actuellement un poste d’archiviste numérique aux Archives nationales du Royaume-Uni (TNA). Sa mission consiste notamment à préparer et enrichir les fonds numériques, et à mener des recherches permettant de définir le format des fichiers devant figurer dans la base de données PRONOM. Auparavant, Francesca a travaillé pendant six mois sur un projet de recherche consacré aux moyens permettant d’allier production participative et apprentissage automatique. Elle s’intéresse plus particulièrement à la manière de rendre les archives accessibles au plus grand nombre et aux moyens pour conserver des informations par des procédés différents et novateurs.
Makutla Gibson Mojapelo intervient au département des Sciences de l’information de l’Université d’Afrique du Sud (UNISA), où il conjugue son rôle d’enseignant avec ses activités de recherche et ses efforts en faveur du développement communautaire et de la citoyenneté universitaire. Makutla Mojapelo est un jeune universitaire qui a déjà signé deux articles publiés dans des revues à comité de lecture. Il joue également le rôle de relecteur pour des revues locales et internationales. Makutla Mojapelo est titulaire d’un master de l’UNISA et poursuit actuellement ses études en vue de d’obtenir d’un doctorat en Sciences de l’information.
Archiviste, Luz María Narbona a été impliquée dans divers projets archivistiques au Chili dans le domaine de la modernisation des archives et de l’histoire scientifique et socio-environnementale. Elle s’intéresse à la transformation des données par la mise en œuvre de nouvelles technologies. Au cours de ses études, Luz s’est penchée sur le cas de la Bibliothèque de Catalogne et sur les effets de l’arrivée des premiers ordinateurs dans cette bibliothèque dans les années 1970. Luz María est membre de l’antenne chilienne d’Archivistes sans frontières (AsF Chile) et de l’Asamblea de Archiveras y Archiveros de Chile (Assemblée des archivistes chiliennes et chiliens), association fondée à la suite du soulèvement social d’octobre 2019.
Razan Ahmad est technicienne en archivistique et titulaire d’une licence dans le domaine de la conservation et de la restauration d’archives ainsi que d’un master en bibliothéconomie et en sciences de l’information. Elle a numérisé plus de 18 000 diapositives, dont celles de la photographe britannique Jane Taylor, du journaliste et analyste politique Rami G. Khouri, de l’officier britannique Charles Wilson et des archéologues George Bass, Robert Schick et Linda K. Jacobsa. Elle a également collaboré avec les membres de l’équipe d’archivistes du Centre américain de recherches orientales (American Center of Oriental Research – ACOR) pour former de nouvelles recrues à la numérisation de supports d’archives et pour élaborer des manuels de formation en matière de numérisation. Elle a animé des formations sur la numérisation de photographies au sein de l’ACOR et a collaboré au projet « MAdih » relatif à la cartographie du patrimoine culturel numérique, projet mené par le Conseil pour la recherche britannique au Levant (Council for British Research in the Levant – CBRL) de l’Institut britannique d’Amman (2019).
Zoe Dickinson occupe actuellement le poste d’archiviste/gestionnaire de documentation au sein d’une organisation internationale située à Washington, DC. Auparavant, elle a travaillé à la Banque centrale européenne à Francfort, à l’Agence internationale de l’énergie atomique à Vienne (Autriche) et est intervenue en tant que bénévole au sein de plusieurs organisations en Écosse. Passionnée de voyages et d’histoire, Zoe a compris qu’elle pourrait conjuguer ses deux centres d’intérêt en poursuivant une carrière internationale dans le domaine de l’archivage.
|
|
Opportunités professionnelles ouvertes aux nouveaux professionnels
Il nous a semblé utile de réunir des informations concernant des opportunités professionnelles susceptibles d’intéresser les étudiant(e)s ou les nouveaux professionnels possédant quelques années d’expérience dans les domaines de la gestion de l’information, de la bibliothéconomie et de l’archivage. Voici notre sélection :
Archiviste des documents du gouvernement, Province du Yukon
Lieu : Whitehorse (Canada)
Profil recherché : diplômé(e) en gestion de l’information
Date limite de candidature : 22 février 2021
Lien vers des informations complémentaires et vers le formulaire de candidature
Stage d’été pour étudiant(e) en tant qu’assistant(e) archiviste, Archives de la ville d’Ottawa
Lieu : Ottawa (Canada)
Profil recherché : Personne ayant effectué une année complète dans un établissement d’enseignement supérieur dans un domaine pertinent, plus 4 à 8 mois d’expérience pratique de l’archivage
Date limite de candidature : 26 février 2021
Lien vers des informations complémentaires et vers le formulaire de candidature
Si vous avez connaissance de postes à pouvoir qui conviendraient aux nouveaux professionnels ou aux étudiant(e)s et souhaitez partager ces informations, veuillez prendre contact avec nous.
|
|
|
Écrire un mémoire sans sortir de chez soi : les défis et les raisons pour lesquelles les jeunes en situation de vulnérabilité doivent être au cœur de la gouvernance de l’information des autorités locales
par Tom Wales : Professionnel de l’information, Londres
Alors que la préparation, la rédaction et la finalisation d’un mémoire pendant l’été, tout en travaillant à temps complet, représentait déjà pour moi un très beau défi, voilà que la pandémie de Covid-19 est venue contrarier mes études de Master à l’University College de Londres (UCL). Mis en congés forcés par le Centre Churchill des Archives de Cambridge, j'avais là une bonne occasion pour faire avancer mes recherches, réaliser des entretiens et me lancer dans la rédaction de mon mémoire pour le soumettre à mon directeur de mémoire. Même si ce créneau tombait à point nommé, comme beaucoup d’autres personnes, j’ai eu du mal à me motiver en dépit du thème passionnant que j’avais choisi. Difficile de travailler quand les cafés et les espaces de travail d’UCL sont fermés. Il a donc fallu mener mes entretiens sous forme de courriels, via Microsoft Teams et par téléphone. Tout cela pose de grands défis en matière de respect de la vie privée et n’est pas sans conséquences pour les entretiens eux-mêmes, car il est bien plus facile de s’entretenir avec une personne en face à face. Même si les échanges par écrans interposés permettent d’atteindre un plus grand nombre de gens, il est délicat de savoir à quel moment prendre la parole, comment réagir face au langage corporel ou comment capter d’éventuels messages subliminaux.
Mon mémoire traite des programmes applicables à l’enseignement, à la santé et à l’aide sociale (EHC - Education, Health and Care). Créés pour donner une place centrale aux familles dans les dispositions prévues pour les jeunes ayant des besoins éducatifs particuliers, ces programmes ont pour but d’aboutir à des recommandations orientées vers les résultats et d’assurer une bonne coordination entre les professionnels de l’enseignement, de la santé et de l’aide sociale intervenant auprès de jeunes âgés de 0 à 25 ans. À ma connaissance, la gouvernance de l’information relative à ces programmes et la myriade de données qui en découlent n’ont jamais été étudiées dans le cadre de recherches universitaires ( https://doi.org/10.1016/j.paed.2015.05.001). Les programmes EHC encadrent et conditionnent l’enfance et l’adolescence et le passage à l’âge adulte. Quand de tels programmes sont mis en place, passés en revue, autorisés ou rejetés, les décisions prises peuvent considérablement modifier le cours de l’existence des personnes concernées. Des études réalisées par l’Université de Roehampton ( https://doi.org/10.3389/feduc.2018.00024) démontrent que les jeunes sont trop souvent négligés pendant ces processus.
La nécessité d’une démarche critique en matière de documentation s’explique à plusieurs titres. L’absence d'ouvrages sur les programmes EHC ou sur le système qui les a précédés (la déclaration SEN – Special Education Needs ou « Besoins éducatifs spéciaux ») constitue une lacune qui montre le peu d’attention prêté à l’impact de la gestion de l’information sur la vie des jeunes. En outre, les programmes EHC ne sont pas que des outils permettant aux municipalités et aux autorités locales de proposer des prestations. La collecte, la gestion et la suppression d’informations essentielles concernant le vécu de chaque individu pendant ses études ou son adolescence, ses besoins spécifiques et son bien-être, sont des éléments à manier à bon escient. Les documents d’archives peuvent, certes, constituer des outils de gouvernance mais ils contribuent également à forger la mémoire, à façonner des identités et à créer de la valeur ajoutée. Les programmes EHC ne remplissent pas à eux seuls de telles fonctions. Toutefois, de par leur création, leur conservation, leur utilisation, leur actualisation, leur partage, leur modification, leur accessibilité et leur suppression, ils ont la capacité d’influer sur le soutien et l’enseignement proposés aux jeunes ciblés.
|
|
Projet mené dans le cadre du programme Nouveaux professionnels 2019/2020 : Comment un nouvel animateur doit-il organiser un atelier lors d'une conférence ?
Laura Luca
Le programme Nouveaux professionnels de l’ICA donne lieu, entre autres, à la réalisation d’un projet utile aussi bien pour les nouveaux professionnels (NP) actifs que pour la communauté des nouveaux professionnels ne faisant pas partie du programme.
Chaque promotion doit collaborer sur des thèmes tels que la gestion des réseaux sociaux, la publication d’une lettre d’information ou la préparation d’une conférence. Notre promotion a également travaillé à la réalisation du premier webinaire NP dans le cadre du programme de la Semaine internationale des archives organisée par l’ICA en 2020. Nous avons participé à des échanges autour du mouvement Black Lives Matter (la vie des Noirs compte) et avons publié une déclaration à cet égard. Nous avons aussi lancé la création d’une Bibliographie ouverte.
Toutefois, le projet que nous avons choisi à destination de la communauté des nouveaux professionnels dans son ensemble est celui d’un dépliant intitulé « Animation d'un atelier lors d'une conférence ». Destiné aux nouveaux animateurs, il est disponible (en anglais uniquement) en cliquant ici.
Nous avons sélectionné ce projet car nous étions conscients qu’il existait pléthore d’informations sur la manière d’organiser un événement dans le cadre d’une conférence. Ces informations sont connues de tous mais sont rarement explicitement partagées, notamment avec les nouveaux professionnels.
Ce dépliant comporte quatre parties :
- Généralités
- Quelle forme donner à votre atelier ?
- Liste de contrôle
- Comment organiser votre atelier ?
Avec notre webinaire dédié, accessible (en anglais uniquement) en cliquant ici, nous vous accompagnons dans ces différentes étapes.
Nous espérons que cet outil s’avérera utile autant pour les événements en présentiel que pour les conférences en distanciel. Nous espérons ainsi soutenir les nouveaux professionnels en leur donnant les moyens de se faire confiance, de croire en leurs idées et en leur capacité à organiser ce type d’événement.
|
|
|
Appel à traducteurs/trices et à propositions d’articles pour les prochaines lettres d’information
Comme toujours, le programme Nouveaux professionnels de l’ICA invite tous les nouveaux professionnels de la gestion de l’archivage ou de l’information, où qu’ils se trouvent dans le monde, à lui communiquer des articles ou de brefs récits relatifs à leur expérience ou à leurs projets en cours. L’objectif de la lettre d’information des NP ICA est de favoriser l’évolution professionnelle de tous les nouveaux professionnels en leur permettant de partager leurs informations « métier », leurs projets de recherche et leur vécu dans l’exécution de leurs missions en tant que professionnels de la gestion informationnelle. Il s’agit d’une belle occasion de vous faire publier, de nouer des liens avec la communauté de l’ICA et de vous entraîner à vous exprimer par écrit sur votre profession et vos idées. Cet appel est ouvert, car le choix du thème est totalement libre.
Qui peut envoyer des propositions ?
L’appel s’adresse aux membres et non-membres de l’ICA ayant moins de cinq (5) ans d’expérience dans le domaine de la gestion archivistique et/ou documentaire, dont nous accueillerons avec plaisir les propositions de contribution.
Présentation – quelques conseils
- Tous les articles proposés doivent être présentés au format Word
- Longueur maximale : 500 mots
- Langue : anglais, espagnol ou français
N’hésitez pas à subdiviser votre article en plusieurs parties. Des illustrations mettant vos idées en valeur seront également les bienvenues.
Toutes vos propositions sont à adresser à newprofessionals@ica.org d’ici le 1er avril 2021, au plus tard.
Nous avons également besoin de traducteurs/trices pour traduire nos futures lettres d’information vers le français ou l’espagnol ou pour nous assister dans le cadre d’autres projets en cours de notre côté. Cela sera l’occasion de vous impliquer dans notre programme et vous permettra de faire vos premiers pas au sein de la communauté de l’ICA. Si vous souhaitez nous prêter main forte ou si vous avez des questions concernant des propositions d’article que vous aimeriez nous soumettre, contactez-nous via Twitter, Facebook ou par courriel : voir les liens indiqués ci-dessous ou en tête de cette lettre d’information.
|
|
|
|
|
Merci de votre attention. Le prochain numéro paraîtra en avril 2021, ne le manquez pas !
|
|
|
|
|